Le prénom des bleus...un héritage pour le moins inattendu.
Zinédine, Bixente, Lilian ou encore Thierry-Henry....et si certaine victoire allait plus loin que le sport. Comme un véritable phénomène sociologique, ces prénoms, au-delà de faire résonner dans nos esprits certains exploits sportifs, ont gagné une certaine popularité dans les maternités françaises.
Hommage ou phénomène de mode ?
Après des épisodes comme celui de France 98...l’heure est à l’hommage. Lorsqu’il est temps de choisir un prénom pour son enfant, dans nos esprits retentissent certains épisodes...mais lorsque les Champs Elysée sont inondés d’une foule aussi joyeuse que mémorable...comment passer outre les prénoms du 11 tricolore. Le football est à la mode, ce n’est un secret pour personne. Il est bon de savoir que les prénoms aussi suivent certaines modes. En voulant échapper au prénom classique sans non plus vouloir prendre des risques avec un prénom trop original, pourquoi ne pas nommer son enfant comme on nomme un champion du monde ? En tout cas, c’est ce qu'ont pensé des millier de parents après que les bleus aient cousu une première étoile au-dessus du coq français.
Non Zinédine, pas ça Zinédine.
Et si parmi tous, il y en avait un à mettre au-dessus du panier : Zinédine Zidane. Incontestable star de la Coupe du monde 98, c’est lui qui a permis au Français de soulever la coupe la plus prestigieuse au Brésil. Plus qu’une simple tendance, on recense une augmentation de 251 % d'enfants s’appelant Zinédine entre 1996/1997 et 1998/1999. Et il n’est pas seul ! Lilian Thuram, auteur d’un doublé en demi-finale contre la Croatie (2-1), a lui aussi su influencer un bon nombre de nouveaux parents. Alors que l’on pouvait compter 882 petits Lilian entre 1990 et 1997, on en recense 2104 entre 1998 et 1999.
Le talent ne suffit pas.
Gagné la coupe du monde avec l’équipe de france n’est pas suffisant pour provoquer un tremblement statistique. Avoir du talent non plus d’ailleurs...comme quoi les effets de mode ne s’expliquent pas toujours. A l’image de Desailly et malgré son talent, aucune tendance n’a été identifiée pour le prénom Marcel suite à la victoire des bleus.
Un impact, oui, mais limité.
De façon générale, on estime que le choix de prénom de plus de 10.000 bébés a été influencé, de près ou de loin, par la victoire de l’équipe de France en 1998. Parmi les prénoms de footballeurs que l’on retrouve le plus, on a :
Même si les conséquences de la coupe du monde 98 semblent spectaculaires, elles ne représentent tout de même qu’une petite minorité. Les Thomas, Alexandre ou Quentin étaient, eux, les prénoms les plus utilisés. Le prénom Lilian, quant à lui, ne se situait qu’à la 91 place chez les garçons en 1998.
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